Les cosequences climatiques de l’exploitation economique de la planéte (2002)

Sujet : L’effet de SERRE : définition, causes et conséquences sur la planète TERRE.

Correction :

Dissertation

L’effet de SERRE : définition, causes et conséquences sur la planète TERRE.

I N T R O D U C T I O N

Si la terre jouit de conditions favorables à la vie, c’est grâce à son atmosphère. Entre le Soleil et la Terre, cette enveloppe gazeuse épaisse d’environ 500 km forme une protection indispensable et garantit l’équilibre climatique. Cependant cet équilibre est aujourd’hui perturbé par l’intensité des activités des hommes qui ont exagéré l’indispensable effet de serre naturel. Qu’est –ce que l’effet de serre et quelles sont ses causes ? Quelles sont ses conséquences sur la Planète Terre ?

I°) Effet de serre : définition et causes

L’effet de serre est un phénomène naturel par lequel une partie du rayonnement terrestre (chaleur que diffuse la Terre vers l’atmosphère) est bloquée et renvoyée vers la planète par les nuages et les gaz dits à effet de serre en particulier le gaz carbonique (co²) Les ¾ de la surface du globe sont fait de mers au dessus desquelles le ciel est chargé de vapeur d’eau dans une proportion variable. Cette vapeur d’eau est un don de la Providence, sans lequel il n’y aurait pas de vie sur Terre. Parmi les constituants de l’atmosphère, si l’oxygène et l’azote sont de piètres absorbants d’énergie, il n’en est pas de même de l’eau. La chaleur rayonnée par la Terre et par les océans est absorbée en grande partie par la vapeur d’eau et par les gouttelettes en suspension dans l’air, puis restituée à la Terre. En effet les nuages jouent un rôle comparable à celui du toit d’une serre agricole : ils permettent l’entrée dans la basse atmosphère de la lumière et des ultraviolets, mais interdisent la sortie des infrarouges (la chaleur) vers la haute atmosphère. Ce phénomène naturel permet de maintenir, à la surface du globe, une température moyenne de 15°C. Sans lui, la température serait de 18°C. Les principaux gaz à effet de serre sont le dioxyde de carbone (co² ou gaz carbonique) qui participe pour 43%, les CFC pour 17%, le méthane pour 15% l’oxyde nitreux pour 6% .... Ce dernier est produit par les engrais azotés. Le méthane émane essentiellement des rizières et de l’élevage des bovins. Le gaz carbonique se dégage massivement de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel)

II°) Conséquences de l’effet de serre sur la planète

Au total, l’atmosphère et la Terre renvoient autant d’énergie qu’elles en reçoivent du Soleil : le climat terrestre est équilibré. Mais cette situation est fragile et la modification d’un seul élément de ce système suffirait à modifier le climat global. La Terre peut se refroidir si elle reçoit moins d’énergie du Soleil. En effet on estime que si la quantité de chaleur émise par le Soleil diminuait de 13% la Terre serait vite recouverte d’une couche glaciale de plus de 1,6 km d’épaisseur. En revanche, elle tend à se réchauffer si le rayonnement solaire augmente ou si l’effet de serre naturel s’accroît. C’est ce qui se passe actuellement. D’ailleurs un accroissement de 30% de la radiation solaire rôtirait toute forme de vie sur notre planète. Ainsi les gaz produits par les activités humaines (surtout le gaz carbonique co²) renforcent l’effet de serre naturel, contribuant au réchauffement climatique. La température moyenne a augmenté de 0,5°C depuis 1860 (Révolution Industrielle). C’est cependant suffisant pour faire régresser les glaciers en particulier aux pôles. Le niveau moyen des mers s’est élevé de 10 à 20 cm durant le siècle écoulé (XX^e siècle), ce qui est 10 fois plus important qu’au cours des 3000 dernières années. Le système climatique est déstabilisé : pluies diluviennes, inondations, avalanches, sécheresse, cyclones, el Nino …et leurs conséquences économiques et sociales (destructions d’habitats, pertes humaines, déficits alimentaires, émigrations clandestines…

Conclusion

Les données climatologiques confirment le rôle des gaz à effet de serre dans le réchauffement de la planète. En effet il y a corrélation entre hausse du taux de dioxyde de carbone dans l’air, l’augmentation de la température et celle de la consommation d’énergie fossiles. La nécessité de réduire ces gaz fait pratiquement l’unanimité. Les répercussions économiques d’une telle remise en cause freinent toutefois la volonté des nations. Pour que le fond de l’air soit moins carboné, de nouveaux choix énergétiques s’imposent. Les énergies alternatives existent mais demeurent peu développées.

Les inégalités de developpement (2006)

COMMENTAIRE

Organisation mondiale du commerce et échange inégal. Le commerce, étape ultime de toute activité de production, occupe une place centrale dans une économie. Le marché a connu un essor considérable, eu égard à la prépondérance du libéralisme, c’est-à-dire la libre entreprise. L’échelle planétaire que le commerce revêt, fonde la nécessité d’entreprendre son organisation pour éviter l’anarchie. L’ordre et l’harmonie constituent par conséquent l’objectif de cette dynamique d’organisation. Mais ce souci de réglementation du commerce ne profite pas à tous les pays car, ils n’ont pas le même niveau de développement. Il est alors extrêmement difficile de trouver un consensus lors des négociations internationales. Par ailleurs, les pays n’ont pas les mêmes capacités de production et d’innovation, ce qui soulève le problème de la compétitivité. Il existe une inégalité des échanges (entre les Etats et les régions), mais surtout entre les pays du Nord et ceux du Sud…

Extrait du bulletin de l’ASPHG Mai 2005 page 12 Dossier de Léon Faye stagiaire ENS 2001-2002

Questions

1. Définir les mots suivants : libéralisme, compétitivité, marché économie, libre-entreprise (utilisés dans le texte). 5 points

2. « L’échelle planétaire………………………………………………..pour éviter l’anarchie » Citer l’organisme chargé de réglementer le commerce international. 2 points

3. Partagez-vous l’avis de l’auteur selon qui « ce souci de réglementation du commerce ne profite pas à tous les pays car ils n’ont le même niveau de développement ». Justifiez votre réponse. 5 points

4. Citez trois organismes d’assistance économique 3 points

5. les pays en développement peuvent – ils se développer sans cette assistance ? 5 points

Correction :

1. /

• libéralisme : doctrine économique qui est pour la non intervention de l’état dans la vie économique, donc liberté totale entre l’offre et la demande
• compétitivité : caractère d’une marchandise qui peut supporter la concurrence à l’échelle nationale et surtout internationale
• marché : l’ensemble des transactions concernant les biens et services dans le monde
• Economie : ensemble des activités de production, de transformation, de commercialisation et de consommation dans une société donnée.
• Libre-entreprise : liberté offerte par la loi, à tout citoyen de créer sa propre entreprise à l’endroit et à la date de son choix.

2. /

• c’est l’OMC (organisation mondiale du commerce)

3. /

• oui. En effet les pays pauvres souffrent de la détérioration des termes de l’échange. De plus leurs productions non subventionnées ne résistent pas à la concurrence des produits subventionnés des pays développés.

4. /

• la Banque Mondiale, le FMI (Fonds Monétaire International), la FAO (Organisation des Nations pour l’Alimentation et l’Agriculture)

5. /

• oui, car aucun pays ne s’est développé en se basant sur l’aide qui doit être un appoint au développement et la base du développement.

La coopération multilatérale (2005)

Sujet : La coopération multilatérale peut – elle contribuer à la réduction des inégalités de développement entre le Nord et le Sud ?

Justifiez votre réponse par des exemples précis.

Correction :

La coopération multilatérale peut – elle contribuer à la réduction des inégalités de développement entre le Nord et le Sud ?

Justifiez votre réponse par des exemples précis.

Introduction

L’Afrique « région » du Sud, est certainement le continent le plus aidé au monde. Mais cela n’est pas visible dans son niveau de développement. On peut se demander alors quelle est la nature de la coopération multilatérale par exemple et peut –elle contribuer à la réduction des inégalités de développement entre le Nord et le Sud.

I. La coopération multilatérale

Contrairement à la coopération bilatérale qui relie directement deux états, la coopération multilatérale unie deux états mais indirectement par l’intermédiaire d’un organisme international comme par exemple la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, l’Union Européenne… Ainsi les organismes ont aidé le Sénégal, par exemple à des réajustements budgétaires, la construction d’infrastructures, (routes, écoles…)

II. La coopération multilatérale peut – elle réduire les inégalités ?

L’objectif de la coopération était de permettre aux pays soutenus de régler des problèmes ponctuels et immédiats qui bloquent leur processus de développement. Mais elle tend à se pérenniser car elle est souvent inadaptée, mal utilisée, et trop contraignante. Ainsi malgré l’augmentation de l’aide internationale, il semble que l’Afrique est encore « plus mal partie » qu’au des indépendances. D’ailleurs malgré l’annulation de la dette de 14 pays pauvres par les bailleurs de fonds, le fossé entre le Nord et le Sud ne cesse de se creuser.

Conclusion

Les pays du Sud passent pour d’éternels assistés. En effet l’aide internationale qui devait constituer un appoint au développement semble être le moteur de ce dernier. Dans ce cadre les inégalités entre le Nord et le Sud se renforcent et le développement est impossible dans les pays du Sud.

 
Souce:  http://examen.sn/spip.php?rubrique134