Histoire

La Crise des années trente (2006)

Sujet : Dissertation

Analysez l’impact de la crise des années trente dans le déclenchement de la deuxième guerre mondiale.

Correction :

Introduction

La crise des années 30 est avec les deux guerres mondiales l’un des événements qui ont le plus marqué la conscience collective. Ces 3 événements sont d’ailleurs très liés en particulier la crise économique des années 30 et la 2e guerre mondiale ; tant sur le plan économique qu’au plan politique.

I. Au plan économique

Pour sortir de la crise, la plupart des pays dévaluent leur monnaie et engagent de grands travaux

• les « dévaluations compétitives » conduisirent à des rétorsions protectionnistes de la part des pays victimes (ceux qui perdent des parts de marchés), ce qui contribue à restreindre les échanges internationaux. Ainsi le passage au change flexible de l’Angleterre et d’autres pays conduit à un renforcement des tensions politiques en Europe. • Pour mettre fin au chômage (50 millions de chômeurs dans le monde), les états (surtout les USA) ouvrent des usines d’armement (armes qu’il faudra utiliser nécessairement). Ainsi après 1935, les états comme l’Allemagne, le Japon, l’Espagne… développent leur arsenal.

II. Au plan politique

La crise des pays capitalistes favorise la propagande communiste et les gouvernements autoritaires. Ainsi des régimes ultra- nationalistes s’installent en Italie, en Allemagne, en Pologne, au Japon, en Espagne… Ils mettent fin aux initiatives de paix par une série d’agressions contre les démocraties. D’ailleurs, c’est l’agression hitlérienne contre la Pologne le 1er septembre qui a déclenché la 2e guerre mondiale

Conclusion

La seconde guerre mondiale a été la première conséquence de la crise des années trente. En effet sans la crise, Hitler ne serait jamais arrivé au pouvoir.

Le Sénégal : la marche vers l’indépendance (2005)

Sujet : Dissertation

Analysez le rôle des partis politiques et des syndicats dans le processus de décolonisation du Sénégal

Correction :

Dissertation

Analysez le rôle des partis politiques et des syndicats dans le processus de décolonisation du Sénégal

INTRODUCTION

La décolonisation du Sénégal s’est faite pour l’essentiel dans la non violence. Le processus a été mené par de grands partis politiques mais aussi par un dynamique mouvement syndical.

I / Rôles des partis politiques

  • Pour le P.R.A réuni le 31 mai 1958 à Rufisque une seule alternative s’offre :

• ou la coopération dans l’égalité absolue et la réciprocité des avantages qu’implique la revendication de l’autonomie • ou l’indépendance des territoires et pays d’Outre-mer librement associés par la signature de conventions entre le gouvernement de France et les exécutifs des territoires ou groupe de territoires fédérés responsable durant des assemblées démocratiquement élues.

  • cela se résume par « l’autonomie interne immédiate dans le cadre d’une fédération républicaine contractée dans l’égalité absolue de ses membres et dans la reconnaissance du droit à l’indépendance de chacun d’entre eux ».
  • mais il s’agit surtout d’une « indépendance association » et non d’une « indépendance session » comme le soutiennent aussi Mamadou Dia et Senghor.
  • La décolonisation s’accélère grâce à l’action militante de l’U.P.S (fusion entre B.P.S et P.S.A.S). mais le parti éclate lors du référendum de 1958 car certains membres étaient partisans du « NON ». Le « OUI » l’emporte avec 97,6 des voix contre 2,4 pour le « NON » (défendu par le P.A.I et le P.R.A)

II/ Rôle des syndicats

  • Dés le 22 mai 1958, les partis politiques, les syndicats (UGTAN, CATC, CASL-FO) et d’autres groupements de jeunes, de femmes et d’intellectuels avaient constitué un comité de défense des libertés démocratiques
  • L’accueil de De Gaulle le 26 août 1958 à Dakar était hostile. Tout le long de la route de l’aéroport à la ville, puis le soir sur la Protêt (actuelle place de l’indépendance) où les discours devaient être prononcés, des jeunes, des membres du PAI et des syndicalistes de l’UGTAN, criaient des slogans, lançaient des tracts, brandissaient des pancartes contre la communauté française et en faveur de l’indépendance immédiate.
  • Mais si certains dirigeants de l’UGTAN étaient pour un « oui « conditionné (reconnaissance du droit à l’indépendance) d’autres étaient pour un « oui » sans conditions
  • Les 9 et 10 octobre 1958 à Conakry, en Guinée, l’UGTAN (apolitique) rejette le corporatisme dans lequel veut l’enfermer le colonialisme, salue l’indépendance de la Guinée et décide de mobiliser les travailleurs pour l’indépendance.

CONCLUSION

Ainsi la décolonisation du Sénégal a été un long combat pacifique animé par les partis politiques et l’agitation syndicaliste. Cependant malgré les tentatives de regroupement, comme la Fédération du Mali, les fédéralistes n’ont pu éviter la balkanisation de l’A.O.F.

Les résistances :formes,exemples,bilan(2004)

Sujet : Commentaire de texte

Lat Dior et Ahmadou Cheikhou ne pouvaient s’allier à long terme car l’ennemi de la puissance maraboutique est l’aristocrate ceedo. Au cas ou ces deux forces triompheraient ensemble des armées coloniales, l’une d’entre elle finirait par anéantir l’autre. Lat Dior a compris très tôt que cette alliance signifierait sa perte future car le mouvement islamique était irrésistible au niveau des populations lasses de subir les exactions des pillards ceedo, lesquels fondaient la survie de leur prééminence sur les pillages.

Dossier pédagogique : sur Lat Dior par M. BASSEL 1994 p.19

Questions

1. Indiquer les formes de résistance qui apparaissent dans ce texte.

2. En connaissez-vous d’autres ? Lesquelles ?

3. Donnez les raisons de l’échec de la résistance en général.

Correction :

Commentaire de texte

1) Les deux formes de résistances sont

• la résistance culturelle symbolisée par l’Islam • la résistance armée symbolisée par Lat Dior

2) Les deux autres formes de résistance sont :

• la résistance passive • la résistance spontanée

3) Les raisons sont doubles

• faiblesse des équipements

- mal chaussés, mal vêtus, peu de cavaliers,

- fusil de traite, armes blanches

• oppositions fratricides et ethniques

- Béhanzin contre son frère Gouthili

- Lat Dior contre Madiodio

- Toucouleur contre Soninké au Sénégal Oriental

- Ahmadou contre ses frères à Ségou

Les missions et les explorations (2003)

Sujet

Pourquoi peut-on dire que les missionnaires et explorateurs ont été selon, leurs actions et le moment, des acteurs indirects et / ou directs de la conquête coloniale en Afrique.

Justifiez votre réponse à partir d’exemples précis

Correction :

Les missions et explorations sont des méthodes de l’impérialisme. En effet elles ont plus ou moins facilité la conquête coloniale en Afrique.

I Rôle des missionnaires

  • Missions catholiques et protestantes étaient en compétition
  • Les missionnaires étaient en contact direct avec les populations locales
  • Ils traduisaient les langues locales, éduquaient et soignaient les populations avec lesquelles ils vivaient
  • Ils partageaient aussi leur repas et donc les habituaient à la présence de l’homme blanc
  • Ainsi ils peuvent être considérés comme des acteurs indirects de la conquête coloniale

II Les explorateurs

  • ils ont identifié les cours d’eau et leur source
  • inventorié les potentialités humaines (armée, population), économiques (ressources naturelles, marchés, routes commerciales…)
  • signé des « traités de protectorat »avec les autorités locales auxquelles ils ont offert beaucoup de cadeaux
  • se déplaçaient même parfois avec une véritable escorte armée (Stanley)
  • ils sont ainsi des acteurs pratiquement directs de la conquête coloniale

Les actions des missionnaires et des explorateurs ont été déterminantes dans la conquête coloniale. En effet ils ont préparer le terrain et balisé les chemins pour les armées coloniales.

Les rivalités coloniales :le Congrés de Berlin et ses conséquences (2004 )

Sujet : Questions de cours ou dissertation

Importance et conséquences des règles qui ont présidé au partage de l’Afrique en 1884 – 1885

Correction :

INTRODUCTION

Le congrès de Berlin s’est tenu du 15 novembre 1884 au 23 février 1885 pour définir les modalités de partage de l’Afrique entre les puissances européennes et éviter leur affrontement direct.

Les règles du partage ont été très importantes et caractérisent la bonne entente des puissances européennes rivales.

Mais les conséquences ont été catastrophiques pour le continent africain.

I / IMPORTANCE

  • D’abord l’objectif de la conférence était de régler les conditions de développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions d’Afrique
  • A l’issu de discussions six textes ont été adoptés
  • Ainsi le basin conventionnel du Congo est une zone de libre échange pour toutes les puissances
  • Le Congo est reconnu Etat indépendant, propriété du roi Léopold II de Belgique
  • Le Portugal conserve l’enclave de Cabinda
  • L’annexion d’un territoire côtier par une puissance, lui donne le droit d’occuper l’hinterland jusqu’à la rencontre d’un obstacle naturel ou d’une autre puissance

II / CONSEQUENCES

  • En 1880 à peine le dixième de l’Afrique était aux mains des européens et en 20 ans tout le reste est pris
  • La ruée impérialiste sur l’Afrique a entraîné la liquidation de la résistance africaine parfois par des massacres
  • L’impérialisme a entraîné des déplacements de populations, des destructions des sociétés et des états africains
  • Parfois de sérieuses rivalités entre puissances impérialistes (ex : affaire de Fachoda en 1898)
  • Les puissances européennes se sont partagées l’Afrique sans tenir compte des besoins des peuples autochtones et des réalités naturelles. Les frontières artificielles et arbitraires que les européens ont tracées et imposées continuent par diviser jusqu’alors des groupes ethniques. Elles sont également la source des différends qui opposent aujourd’hui des pays frontaliers

CONCLUSION

Ainsi avec la conférence de Berlin, les européens bien rivaux ont pu s’entendre pour occuper l’Afrique. Ils ont fini par diviser les africains pour mieux les affaiblir et occuper facilement le continent.

Le Sénégal : la marche vers l’indépendance (2002)

Sujet : Commentaire

… Au Sénégal et au Soudan les projets d’union se développèrent et faillirent se réaliser. Léopold Sédar Senghor dénonçait vigoureusement la balkanisation et militait pour un regroupement politique, « une fédération primaire », dans le même temps où Modibo Keïta, au nom du panafricanisme, réclamait la fusion. Il y avait, de chaque coté, la volonté d’une « unité organique »… Aussi est – ce ensemble que Sénégalais et Soudanais tentèrent de faire évoluer leur Etat au sein de la nouvelle communauté, formule bâtarde, à mi chemin entre l’autonomie et l’indépendance, définie par la Constitution de 1958… Le Sénégal et le Soudan se trouvèrent face à face. On sait ce qu’il advint : l’opposition de plus en plus marquée entre des objectifs politiques différents : la rivalité entre Léopold Sédar Senghor et Modibo Keïta ; la tentative de ce dernier de réaliser, par la force, la fusion compromise ; la cassure enfin, en 1960, brutale et sans appel, qui jeta sur les routes des populations rapatriés sans ménagement. Désormais, chacun des deux territoires devrait chercher en lui – même une cohérence et une unité.

Vidrovitch, Catherine Coquery, l’Afrique Occidentale au temps des français, 1992, pp. 188 – 189.

QUESTIONS

1. Donnez un titre à ce texte. 1 point

2)

a) A quel événement de l’histoire politique du Sénégal et de l’Afrique Occidentale Française renvoie l’expression « dénonçait vigoureusement la balkanisation » ? 4 points

b) Comment alors s’est manifestée cette balkanisation ? 4 points

3. Quelles sont les causes de l’éclatement de la fédération du Mali (y comprises celles non évoquées dans le texte) ? 5 points

4. Donnez : a) la date de l’éclatement de la fédération du Mali 1 point

b) les noms du président de la Fédération, du Vice-président et du Président de l’Assemblée Fédérale 2 points

5. Quelle sera la situation politique du Sénégal après l’éclatement de la fédération ? 5 points

Correction :

Commentaire

1) L’échec de la fédération du Mali

2)

a) à la loi cadre qui accordait l’autonomie aux colonies

b) c’est l’éclatement de l’AOF en petits Etats avec leur assemblée locale, gestion de leurs propres affaires locales

3)

  • opposition crypto personnelle entre Modibo Keïta et Léopold S.Senghor
  • compétition pour la présidence de la Fédération
  • opposition sur le partage des responsabilités
  • ingérence de Modibo Keïta dans les affaires intérieures du Sénégal
  • concentration de pouvoirs à Dakar

4)

a) dans la nuit du 19 au 20 août 1960

b) Président de la Fédération : Modibo Keïta – Vice président : Mamadou Dia – Président de l’Assemblée nationale : L.S.Senghor

5)

  • Indépendance le 20 novembre 1960 (mais célébrée le 4 avril date des accords Franco sénégalais)
  • Etat unitaire ave symboles propres (hymne, drapeau, devise)
  • Institution parlementaire bicéphale : Senghor Président de la République Mamadou Dia : Président du conseil du gouvernement
  • Nouvelle constitution

Souce:  http://examen.sn/spip.php?rubrique134
 
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